Vous êtes parents d’adolescents, nous le sommes aussi…

Vous vous posez probablement au moins une des questions suivantes :

-         pourquoi agit-il de cette manière, je n’y comprends plus rien ?

-         comment le faire changer de comportement ?

-         comment lui faire comprendre que c’est maintenant qu’il faut travailler, parce que c’est sa vie entière qui est en jeu ?

-         pourquoi ne communique-t-il que par onomatopées ?

-         comment puis-je encore lui faire confiance avec ce que j’ai découvert…

-         comment le faire sortir de sa léthargie ?

-         comment lui faire ranger un minimum sa chambre ?

-         comment l’aider à clarifier ce qu’il veut pour son avenir ?

-         pourquoi ne veut-il profiter de tous les moyens que je mets à sa disposition, voyages linguistiques, livres et Cd rom éducatifs en tous genres, pour progresser en classe, alors que moi j’ai dû me débrouiller à faire mes études avec trois francs six sous en poche ?

et certainement encore bien d’autres.

Dans ces questions, se reflètent vos attentes, ce que vous projeté sur votre enfant, votre vécu, vos croyances sur ce qu’est un ado, et tout cela est normal, naturel, dans l’ordre des choses. Vous faites exactement au mieux de ce que vous pouvez, au moment où vous le faites.

En tant que parents, nous sommes souvent, malgré notre bonne volonté, pas très bien placés pour aider nos enfants. Et puis nous sommes plus isolés que ne l’étaient nos aînés, lorsque la cellule familiale élargie jouait un rôle de parentage, aidant les parents à transmettre les principes établis, au dépens parfois de l’épanouissement des plus jeunes. Parrains, marraines, vieille tante rigolote à qui on pouvait tout raconter, grands-parents même par leur nouvelle forme et jeunesse, se sont éloignés des rôles qui leur étaient traditionnellement attribués, laissant les parents un peu perdus dans leur fonction pour laquelle il n’existe pas d’école : reproduire les anciens schémas, ou bien faire différemment…

Alors que faire, car nous les aimons nos chérubins, même lorsque les dreadlocks remplacent –momentanément- la chevelure soyeuse que nous leur avons léguée…

Deux stratégies sont efficaces :

1. entreprendre un coaching-parent

En effet nos enfants nous font revisiter nos propres zones d’ombre, souffrances, par lesquelles nous sommes passés à leur âge, et que nous avions soigneusement mises sous le boisseau, lors du démarrage de notre vie d’adulte : fonder une famille, nous occuper de petits tout en nous lançant dans la vie professionnelle, tout cela ne laissait que peu de place à l’introspection.

Alors, si vous vous sentez prêt, ce peut être le moment, à l’aide d’un psychothérapeute ou d’un coach systématicien spécialisé dans la famille, de vous accorder cette pause. Vous comprendrez en quoi votre positionnement influe sur votre entourage, comment vos croyances peuvent parfois provoquer l’effet inverse de celui que vous désirez. Bien sûr, si vous le souhaitez ce peut être l’occasion de pacifier votre propre adolescence, quoiqu’il ait pu s’y produire.

Vous aurez l’occasion de vous poser la question de ce qui est vraiment important pour vous, de hiérarchiser les priorités de ce que vous voulez pour vos enfants, de distinguer aussi ce qui dépend de vous et ce qui ne dépend que d’eux. Vous pourrez plus définir mieux qui vous voulez être en tant que parent.

Vous observerez, insensiblement, ou bien par percée spectaculaire, comment votre transformation engendrera, dans vos relations à votre entourage ainsi qu’à ce qui vous importe le plus, des changements bénéfiques.

Bien sûr ce travail offrira un fort avantage à être complété par un coaching du couple parental, que celui-ci vive ensemble ou soit séparé.

2. proposer à votre enfant un coaching ado

La deuxième possibilité, qui n’exclut pas la première, consiste à donner à votre enfant les moyens d’accéder à une plus grande autonomie dans la gestion de ses propres objectifs. Nous avons observé comme il est difficile parfois pour des parents de soutenir leurs propres enfants, et combien il est douloureux de se sentir impuissants à aider ceux que l’on aime.

Le recours à un tiers, professionnel ou adulte ami, est souvent une ouverture et un « bol d’air » lorsque l’on se sent, en tant que parent, dans une impasse. Nous l’encourageons également dans les périodes où tout semble se dérouler bien, car « c’est quand le soleil brille qu’il faut réparer le toit ».

L’adolescent aura la possibilité, selon les objectifs qu’il exprimera, de travailler, avec un coach, en atelier individuel ou en groupe, afin de :

         - découvrir ses sources de motivation et clarifier son orientation,

         - renforcer son estime de soi et sa confiance en ses capacités

         - travailler en congruence avec ses centres d’intérêt, avec plaisir

         - accueillir ses émotions lors d’une préparation d’examen,  et utiliser la réserve d’énergie que constitue le stress.

         - s’entraîner à l’oral d’un examen, grâce à la boîte à outils de l’acteur.

Dans ces ateliers se révèlent les potentiels de chacun, depuis leur découverte jusqu’à leur concrétisation.

Pour tout renseignement complémentaire, contacter Florence LUSETTI, fglusetti@free.fr, 01 60 12 93 72.

Florence LUSETTI est consultante, formatrice et coach. Elle intervient dans des organismes et auprès de particuliers dans le domaine de l’accompagnement des familles et des adolescents.