La P.N.L.
Vous
avez un projet de formation en PNL, vous devriez nous en
parler. |
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Robert
Larsonneur
Enseignant certifié en PNL |
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AVERTISSEMENT
De nombreuses pages sur jecommunique.com et sur nos nouveaux sites
www.jecommunique.com est né le 22 juillet 2000
nous l'avons conservé sous sa forme
ancienne... parce qu'il contient des centaines d'articles que nous
réactualisons.
nous vous invitons à découvrir nos nouveaux sites :
Pour la PNL :
www.france-pnl.com
Pour l'hypnose :
www.france-hypnose-formation.com
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Les origines de la PNL
John
Grinder et Richard Bandler sont respectivement linguiste et mathématicien, de
plus, ils sont tous deux docteur en psychologie.
Le concept de modélisation.
Les deux hommes se rencontrent dans les années 70, ils pensent que les personnes
expertes dans leur domaine ont développé un savoir faire et un savoir être qui
expliquent leur excellence et ceci le plus souvent à leur insu, c’est à dire d’une
manière inconsciente. L’idée motrice était de créer, à partir de ces experts, un
modèle transposable, reproductible.
Ces personnes utilisent des stratégies.
La notion de stratégie est importante en PNL et nous y reviendrons. Plutôt que
de s’intéresser au pourquoi, ils se sont demandés comment ils font.
S’il s’agit dans un premier temps d’observer les comportements, ils se sont
très vite aperçu qu’en amont des comportements, il y avait les états internes.
Ils ont donc observé des thérapeutes de renom tels que Virginia Satir
(Thérapies familiales), Fritz Perl (fondateur de la Gestalt thérapie), Milton
Erickson, qui a revisité l’hypnose jusqu’à créer une nouvelle école : l’hypnose
éricksonnienne.
D'autres professionnels de la communication venant d'horizons divers et pas seulement thérapeutiques
ont eu une influence.
Programmation
Neuro-Linguistique : PNL
Le
P de PNL: programmation :
ce terme
fait référence à l’informatique.
Depuis notre naissance et peut-être même avant, nous apprenons des choses, des
manières de penser, de sentir, de ressentir et de nous comporter.
Ce que nous apprenons nous le mémorisons, nous évitant ainsi de tout réapprendre en
permanence : nous nous programmons.
Comme nous possédons tous le même cerveau, le même système nerveux, ce qu’une
personne parvient à réaliser, une autre en est potentiellement capable.
Le L
de PNLLinguistique:
Le langage structure et reflète la façon dont nous pensons.
Un mot est un code digital, par opposition à une représentation
analogique.
Le mot table en français ne sera pas compris par un japonais, à l’inverse le dessin d’une table (représentation
analogique) sera compris par tout le monde.
En tout état de cause, le langage est le véhicule de nos expériences, de nos
perceptions et de nos représentations.
La PNL est un ensemble d'outils qui permet d'apprendre, de changer, de
mieux communiquer.
La PNL différencie d'une part la réalité (le monde) et d'autre part ce que
nous en percevons grâce à nos cinq sens (limités), la manière dont nous filtrons
ce que nous percevons et la manière dont nous nous le représentons (la carte).
La carte n’est pas
territoire (présupposé N1 de la PNL).
La carte du
monde est l’un des éléments clé de la PNL.
La carte du monde est ce que nous
construisons à partir de ce que nous percevons de la réalité, c'est donc une
représentation.
Les filtres.
Ce que nous
percevons passe au travers de trois filtres : la généralisation, la distorsion,
la sélection.
Ces filtres sont fonction
d’un ensemble de critères dont l’espèce (un chien n’entend pas le même bruit
qu’un homme………. , la neige n’a pas le même sens pour un esquimau et pour un
agriculteur du Béarn.
La PNL insiste sur l’importance de la carte du monde.
Accepter l’autre pour mieux communiquer, c’est éviter de projeter son propre
modèle du monde, accepter que l’autre possède sa propre
construction et fonctionne sur la base non pas forcément de l’acceptation du
modèle de l’autre mais sur la reconnaissance de l’existence de ce modèle et de
cette différence.
Les positions de
perception.
Partant de ce
concept, la PNL propose un outil : les positions de perception.
Les positions de perception sont :
Position 1 - P1 : c’est moi
avec mes ressentis…
Position 2 – P2 : c'est ce que je vais explorer en me mettant en quelque sorte à la place
de l’autre.
Position 3 – P3 : ce n'est ni moi, ni l’autre, mais un observateur extérieur au
couple P1 – P2.
Cette position, dite méta, sera différente selon les distances par rapport à P1
– P2.
Il existe par exemple en PNL une position P4, où la personne
observe P1 et P2 et également l’observateur P3.
L’intention positive.
L’exploration de
la position 2 (P2) ne présente un intérêt que si nous pouvons apprendre de cette
exploration.
On doit donc considérer (même si parfois cela nous semble difficile) que notre
interlocuteur a une intention positive, soit à notre égard (exemple : c’est pour
ton bien que j’agis ainsi) ou à son égard (s'il est agressif, c’est une façon,
même inconsciente, de se protéger).
Présupposé n° 2 de la PNL:
Le comportement n’est pas la personne :
Nous avons parlé
précédemment de l’intention positive qui conduit à un comportement.
Ce qui nous heurte, c’est le comportement qui nous semble inapproprié, à l’inverse l’intention positive (I +) est acceptable.
Il n’est donc
pas approprié de confondre la personne et le comportement.
Les deux se situent à deux
niveaux différents.
La PNL définit six niveaux. Ce sont les niveaux logiques.
Les niveaux logiques de la
PNL (NL).
1er niveau:
l’environnement.
Le premier
niveau est l’environnement. C’est où et avec quoi.
2ème niveau: le
comportement.
C’est ce que je fais.
Les comportements sont abordés plus haut. Ce que je fais,
n’est pas ce que je suis.
Je ne peux pas définir une personne par ses actes d’où
en rappel le pré-supposé n° 2 de la PNL: le comportement n’est pas la personne.
3e niveau : les
capacités.
Le 3e
niveau rend compte, non pas de ce que je fais, mais comment je fais.
4e
niveau : les valeurs et les croyances.
J’agis, ou je n’agis pas, en fonction de ce que je crois être bien, juste ou
mauvais. J’agis également en cohérence avec
mes valeurs c’est à dire avec ce qui est important pour moi.
5e
niveau : l’identité
C’est ce que je
suis.
6e
niveau : l’appartenance
J’appartiens à
des systèmes et ces systèmes me contiennent ainsi que d’autres éléments avec
lesquels j’ai des points communs et avec lesquels j’interagis.
J’appartiens à la
communauté des hommes, au règne animal, à la planète terre… Plus simplement,
j’appartiens à une association, à un syndicat, à un groupement…
Les métaprogrammes de la
PNL
L’ensemble des
métaprogrammes constitue la manière dont
- nous nous y prenons pour percevoir les
choses,
- nous évaluons et organisons ce que nous percevons
- nous choisissons, nous nous motivons et agissons.
Perception.
Le VAKOe
Je peux voir (V), entendre (A), ressentir (Kinesthésique- K) ou sentir (O qui
regroupe l’olfactif et le gustatif), c’est le VAKO et comme il s’agit de
perception donc tourné vers l’extérieur, je le note avec un e : (VAKO)e
Perceptions spécifiques
ou globales.
Ce que je perçois : je peux percevoir en premier le détail (spécifique) ou le
tout (global) et de ce fait passer de l’un à l’autre, c’est ce que l’on appelle
en PNL le champ de perception.
Intérêts primordiaux :
Lorsque je m’intéresse à ce qu’il y a autour de moi, je peux percevoir en
premier les Gens ou les Actions, les Lieux, les Objets ou les
Infos . pour
codifier, je vais noter GALIO.
Direction de l’attention.
Mes 5 sens peuvent être dirigés vers soi ou vers les autres.
Tri positif, tri négatif.
Je peux percevoir ce qui est bien : T+ ou ce qui ne va pas : T-
J' évalue, j'organise, je me représente.
VAKOi
Lorsque je perçois les choses, je les évalue et je les organise, je me les
représente de façon sensorielle donc avec mes 5 sens mais à l’intérieur de moi, je
note donc (VAKO)i.
Associé/dissocié.
La PNL s’intéresse tout particulièrement à la manière dont je m’implique dans la
représentation, il s’agit en quelque sorte de la distance que je mets entre moi
et la représentation, suis-je associé ou dissocié ?
Similitude/différence.
Lorsque j’évalue une situation, est-ce que je compare ce qui est similaire ou
différent ?
Lorsque par exemple je mange un nouveau fruit, est ce que je me dis
que ça ressemble à une pomme ou est que je me dis que c’est différent d’une poire ?
Présence/absence.
La PNL va également inviter à voir si la personne remarque ce qui est là ou ce
qui manque.
Certaines personnes lorsqu’elles sont invitées à un buffet voient tout de suite
ce qui manque, alors que d’autres voient ce qu’il y a.
Comment vit on le temps?
Certaines personnes, vivent tellement l’instant présent qu’elles en oublient le
reste, on dit qu’elles sont IN TIME.
D’autres à l'inverse, ont une
vision panoramique du temps, ce qu’elles font en ce moment et ce qu’elles auront
à faire plus tard: elles sont THROUGH TIME. Elles sont souvent à
l’heure, alors que les personnes IN TIME ne voient pas le temps passer.
Lorsque je me détermine, est-ce que je fais référence au passé, au présent ou au
futur?
La dernière catégorie de métaprogrammes que la PNL décrit sont les
métaprogrammes qui vont me permettre de choisir, de me motiver ou d’agir.
Est-ce que je vais agir pour être, pour faire ou pour avoir ?
Est-ce que je vais agir pour aller vers quelque chose ou éviter quelque chose ?
Je choisis d’aller passer mes vacances à la montagne: est-ce pour aller vers les grands
espaces, la marche ou pour éviter la foule du bord de mer ?
Qu'est-ce qui me motive pour agir?
- la nécessité: il faut (je me soumet à une
contrainte extérieure),
- le devoir: je dois (contrainte d’origine interne),
- le plaisir: j’ai envie.
Lorsque j’agis, est-ce que je le fais en fonction de ce que je
pense (référence interne) ou en fonction de ce que pensent les autres
(référence externe)?
Comment est-ce que je m’engage dans l’action ?
- j’agis (proactif)
- je réagis (réactif)
- je saisi une opportunité (réceptif)
- je
n’agis pas (passif).
De quelle manière je me
convaincs de quelque chose, que faut-il, et combien de fois?
PNL
et communication
Le rapport.
Dans toute communication, il y a le contenu et la relation.
Pour bien communiquer, je dois créer une bonne relation, en PNL on dit créer le
rapport.
L’écoute.
Il n’est rien de plus efficace que d’écouter.
Ecouter vraiment, et montrer que
l’on écoute, ce qui permettra de plus, d’obtenir des informations sur le modèle du
monde de votre interlocuteur.
La calibration.
En PNL, on appelle la calibration le fait d’observer finement.
La calibration
permettra de se faire une idée sur la manière dont est perçu ce que l’on dit.
Si ce que la personne dit est cohérent par rapport à ce qu’elle ressent, on dit
que c'est congruent.
La congruence.
Notre interlocuteur est congruent lorsque ce qu’il montre (comportement), ce
qu'il ressent (état interne)
est en accord avec ce qu’il dit.
La synchronisation.
si le rapport est bon, on remarque qu’il existe un certain effet miroir entre
les postures et le type de langage des deux interlocuteurs.
Les différents types de langage.
Les différents types de langage.
C’est le langage de la
précision.
Si une personne a un langage flou ou abstrait, je peux par l’utilisation du
questionnement du métamodèle la ramener à la précision.
Par exemple :
- Les équivalences
complexes X = Y
En quoi X prouve Y?
- Les liens de cause à
effet X entraîne Y
En quoi X entraîne Y?
- les lectures de pensée.
Lorsque je me dis que telle personne pense cela de moi, sans vérifier si
c’est exact ou pas.
- Les présuppositions.
- les nominalisations.
- Les règles.
Il faut travailler pour réussir.
- Les jugements universels.
C’est mal de…
- L’origine perdue.
Lorsque quelque chose se dit sans que nous nous interrogions sur le bien fondé.
- l’information
vague.
On ne me croit pas (qui ça on)…
En
résumé.
Avec le métamodèle, nous repérons, voire démasquons les interprétations abusives
afin de les recadrer. (En quoi le fait que Jean ne t’a pas dit bonjour prouve
qu’il est contre toi?
Est-ce que cela ne pourrait prouver autre chose?
A l’inverse, le Milton modèle est un langage volontairement flou et imagé.
Le Milton modèle de la PNL
Le Milton modèle
est l’apport de Milton Erickson à la PNL.
Utiliser le Milton modèle, c’est permettre à l’autre de mettre sur vos mots sa
propre carte du monde.
A tel point que quatre interlocuteurs différents (ou plus) peuvent comprendre de
quatre manières différentes (voire opposées) ce que vous dîtes.
Le Milton modèle est utilisé avec habileté par nos hommes politiques, parfois de
façon caricaturales: il s’agit alors de la fameuse langue de bois…
« Une vision large et ouverte du monde dans lequel nous vivons, conduit à une
approche globale porteuse de progrès ».
Un écologiste sera en accord avec cette phrase car à quoi bon lutter contre la
pollution dans un pays, si le pays voisin pollue ? Les masses d’air ou la couche
d’ozone ne connaissent pas les frontières. Il s’agit là de la mondialisation de
l’écologie et en même temps cette vision globale de l’écologie sera porteuse
d’une amélioration (donc d’un progrès).
A l’inverse, dans la logique industrielle et commerciale, la mondialisation
c’est la libre circulation des hommes, des marchandises, des capitaux...
Le
changement et la PNL.
Nous changeons en permanence.
Nous apprenons de nouvelles choses, nous en oublions d’autres.
Nous construisons de nouvelles croyances et nous revisitons les anciennes (un
enfant révise sa croyance sur le père Noël).
Ce changement peut être aléatoire (de toute façon il l’est toujours en partie),
ou requérir de la méthode.
La PNL tout en permettant le changement aléatoire, place la personne dans une
attitude flexible, créative.
Elle propose une méthode de changement.
Plaçons-nous dans le cadre d’un changement voulu. Nous
dirons :
- avant le changement, il y a la situation présente ou état présent (EP)
- après le changement, il y aura la situation future ou situation désirée ou
état désiré (ED)
- Entre les deux, nous nous trouvons dans une situation intermédiaire
(SI), instable car en mouvement (aller vers ED).
La PNL
permet d’aborder le changement de façon méthodique en explorant les trois
états : EP–SI-ED.
Voyons d’abord l’état ED.
La PNL propose les questions exploratrices de l’état présent (EP) et de l’état
désiré (ED).
Qu’est-ce que je veux ?
Qu’est-ce que cela m’apporte ?
A quoi saurais-je que j’ai atteint ED ?
Y a t’il des inconvénients à avoir atteint cet objectif pour moi et pour les
autres ?
C’est l’écologie.
Explorons l’état
présent.
Quels sont les
avantages de l’état présent?
Quels sont les inconvénients de l’état désiré?
Explorons la situation
instable SI
Quels sont les avantages de SI (période de créativité forte)?
Quels sont les inconvénients de SI (période de perte de certains repères,
période d’instabilité, période de fragilité…)?
C’est dans cet état que vont apparaître les ressources, ce dont on a
besoin pour faire… et également les obstacles ce qui rend les choses
difficiles voire parfois impossibles.
Les croyances : celles qui nous aident, celles qui nous limitent.
Certaines croyances nous empêchent de changer (je ne suis pas capable de…)
ou nous aident : ce sont les croyances aidantes.
Tout comme nous avons changé de croyance concernant le Père Noël, nous pouvons
changer nos croyances limitantes.
La PNL
dispose de nombreuses techniques de changement.
- toutes les techniques sur les croyances
- travail sur la ligne du temps.
- restructuration d’histoire de vie.
- traitement des phobies.
- générateur de comportement nouveau.
- recadrage en 6 points.
- squash visuel.
- swish.
-négociation entre parties.
- dissociations simple ou double.
- destructeur de (mauvaises) décisions.
- Réimprinting
- modélisation.
- technique des mentors…
Il n’est pas possible de passer ici en revue toutes les techniques de changement.
L’écologie.
Un changement n’est acceptable que s’il est respectueux de ce qui est important
pour nous et notre entourage. La PNL parle d’écologie et est très centrée sur
cette aspect du changement.
Pont vers le futur.
C’est une manière de projeter le changement dans son futur et d’en percevoir
les effets.
Cette façon de procéder peut faire apparaître des bénéfices
secondaires et aussi parfois des inconvénients. Dans ce cas les inconvénients
seront explorés pour y apporter des solutions.
CONCLUSION sur la PNL
la PNL est un outil de communication et de changement.
Elle permet de mettre en œuvre ce dont nous avons besoin pour atteindre nos
objectifs de façon écologique.
La PNL nous permet, par une exploration systématique, de savoir ce qui est
vraiment important pour nous (nos valeurs), c’est donc un formidable outil de
connaissance de soi et de développement personnel.
Grâce à la modélisation elle offre l’opportunité d’atteindre l’excellence.
Par le respect de l’autre qu’elle véhicule (respect de la carte de l’autre) elle
permet de développer une communication efficace et puissante.
Vous
avez un projet de formation en PNL, vous devriez nous en
parler. |
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Robert
Larsonneur
Enseignant certifié en PNL |
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